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Vous former tout au long de votre vie professionnelle

Publié le 06/05/2020 ‐ Mis à jour le 28/01/2024

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En tant que salarié, vous avez la possibilité de vous former tout au long de votre vie professionnelle. La formation professionnelle constitue un outil majeur pour développer vos compétences, évoluer professionnellement voire changer de métier.

La formation professionnelle continue est un droit individuel inscrit dans la loi.

Plusieurs raisons peuvent vous inciter à reprendre une formation :

  • vous souhaitez développer vos compétences ou en acquérir de nouvelles ;
  • vous souhaitez faire reconnaître vos compétences, connaissances et aptitudes acquises dans l’exercice de votre métier ;
  • vous avez besoin de vous adapter aux dernières évolutions de votre métier ;
  • vous envisagez de changer de métier.

1) Quelles sont les étapes à suivre ?

Pour construire votre projet de formation, plusieurs étapes doivent être respectées :

  • définissez votre besoin de formation : faites le point sur les compétences que vous souhaitez développer ou sur le métier que vous visez ;
  • recherchez la formation correspondante et l’organisme qui la dispense ;
  • évaluez les éventuels besoins de compensation liés à votre handicap : pour suivre la formation, vous pourrez avoir besoin d’un matériel spécifique, d’un emploi du temps adapté, d’une aide humaine… ;
  • renseignez-vous sur les financements et les aides possibles compte tenu de votre projet et de votre situation. 

C’est seulement une fois que tous ces paramètres seront définis que vous pourrez vous inscrire à une formation.

2) Qui peut vous aider ?

Votre employeur

Il est le premier interlocuteur pour envisager une évolution professionnelle ou un reclassement au sein de l’entreprise. L’entretien professionnel, obligatoire tous les deux ans, est une occasion d’évoquer votre projet avec lui.

Votre référent handicap

Si votre entreprise compte plus de 250 salariés, elle dispose obligatoirement d’un référent handicap dont la mission est de vous informer et de vous aider. N’hésitez pas à le solliciter à tout moment de votre réflexion.

Les représentants du personnel

Dans les entreprises d’au moins 50 salariés, le Comité social et économique (CSE) est consulté lors de l’élaboration du plan de développement des compétences. Pour les employeurs relevant du secteur public, il s’agit du Comité technique de l’établissement (CTE) ou du Comité d’hygiène de sécurité et des conditions de travail (CHSCT). Ses élus peuvent vous renseigner sur les formations financées par votre entreprise ou par votre structure.

L’opérateur de compétences (Opco) de votre employeur

S’il relève du secteur privé, votre employeur est rattaché à un Opco. Intervenant dans le financement des formations de votre employeur, vous pourrez auprès de cet Opco vous :

  • renseigner sur les dispositifs relevant de la formation professionnelle et les possibilités qui s'offrent à vous ;
  • informer sur les métiers relevant de votre Opco ;
  • obtenir des informations pour travailler en situation de handicap ;
  • consulter les offres d’emploi des secteurs d’activité couverts par votre Opco.

Un conseiller en évolution professionnelle (CEP)

Toute personne active (salarié, agent de la fonction publique, demandeur d’emploi…) peut bénéficier gratuitement de l’appui d’un conseiller en évolution professionnelle pour s’orienter et construire un projet professionnel.

Quel que soit votre projet de formation et quel que soit son objectif (évolution, reconversion, création ou reprise d'activité...), n'hésitez pas à prendre contact avec l'un d'eux : consultez l’annuaire disponible sur ce site.

Pour en savoir plus sur le CEPconsultez l'article « Élaborer mon projet avec un conseiller en évolution professionnelle », et cette vidéo de France compétences.

3) Quels sont les dispositifs existants pour définir votre projet de formation ?

  • Le conseil en évolution professionnelle : ce dispositif vous permet de définir vos objectifs, de déterminer la formation dont vous avez besoin, de solliciter des prestations utiles pour affiner votre projet, d'identifier les types de structures ou les secteurs d’activité vers lesquels vous pouvez vous orienter, de trouver des financements. 
  • Le bilan de compétences permet d’analyser vos compétences professionnelles et personnelles, vos aptitudes et vos motivations dans la perspective d’un projet d’évolution professionnelle ou de reconversion.
  • La prestation spécifique d’orientation professionnelle (PSOP) est un accompagnement spécifique ouvert aux personnes handicapées engagées dans une démarche de maintien dans l’emploi. L’objectif est de vous aider à élaborer un projet professionnel ou de formation dans le cadre du reclassement ou de la reconversion professionnelle.
  • Le stage de pré-orientation se destine aux personnes ayant des difficultés particulières pour définir leur orientation. Vous bénéficiez d’un accompagnement adapté pour construire un projet professionnel ou de formation adapté à vos aptitudes et vos aspirations.

4) Quels sont les dispositifs existants pour vous former ?

Il existe quatre grandes catégories d'actions de formation.

Le bilan de compétences 

Accessibles à tous les salariés du secteur privé comme du public, le bilan de compétences vous permet :

  • d’analyser vos compétences personnelles et professionnelles, vos aptitudes et vos motivations ;
  • de définir votre projet professionnel et, le cas échéant, votre projet de formation ;
  • d’utiliser vos atouts comme un instrument de négociation pour une formation ou une évolution de carrière.

Il peut être réalisé avant de mettre en œuvre un projet de formation ou de se lancer dans une recherche d'emploi.

Sa durée sera fonction de vos besoins : elle sera au maximum de 24 heures et se répartira sur plusieurs semaines.

À noter ! Lorsque le bilan est réalisé hors temps de travail, l’employeur n’a pas à être informé. Mais, lorsque le bilan est réalisé en tout ou partie pendant le temps de travail, un accord préalable de l’employeur est nécessaire.

Sachez, par ailleurs, qu'un bilan de compétences comprend plusieurs phases et qu'il se termine toujours par la présentation des résultats détaillés et d’un document de synthèse. Les résultats de votre bilan vous appartiennent, ils ne peuvent être communiqués à un tiers qu’avec votre accord.

Attention ! Si le bilan est réalisé dans le cadre du plan de développement des compétences de l’entreprise, il ne peut être réalisé qu’avec votre consentement.

Pour tout savoir sur le bilan de compétences, consultez le site du ministère du Travail.

La validation des acquis de l’expérience 

La validation des acquis de l’expérience (VAE) est aussi un moyen d’obtenir un diplôme, un titre ou une certification professionnelle. Toute personne engagée dans la vie active peut faire reconnaître et valider son expérience acquise dans le cadre d’une activité professionnelle et/ou extra-professionnelle (dans le cadre d’une activité associative, par exemple). Pour être éligible à la VAE, la certification visée doit être inscrite au Répertoire national des certifications professionnelles (RNCP).

Quels que soient votre âge, votre nationalité, votre statut et votre niveau de formation, vous pouvez prétendre à la VAE dès lors que vous justifiez d’au moins 1 an d’exercice effectif d’activités en rapport direct avec la certification visée, équivalent à un temps plein et réalisé de façon continue ou non.

Les compétences du candidat sont évaluées par un jury composé en tout ou partie de personnels qualifiés de la profession concernée. La certification obtenue par la VAE a la même valeur que celle obtenue par la voie de la formation.

Tout candidat à la VAE peut bénéficier d’un accompagnement à la préparation de son dossier de validation (description des activités et de l’expérience du candidat correspondant aux exigences de la certification visée), de son entretien avec le jury et, le cas échéant, à la mise en situation professionnelle. Cet accompagnement est un service souvent payant. Sachez que vous pouvez le financer grâce aux droits acquis au titre du compte personnel de formation (CPF) ou par votre employeur. N'hésitez pas à lui en parler lors de votre entretien professionnel.

Pour tout savoir sur la VAE et les démarches à accomplir, consultez le site du ministère du Travail.

Les actions de formation par alternance

Il existe 2 types de formation par alternance : le contrat d’apprentissage et un contrat de professionnalisation.

Accessible dès l’âge de 16 ans et sans limite d’âge pour les personnes reconnues handicapées, l’alternance présente de nombreux avantages, elle vous permet : 

  • d'obtenir un diplôme ou une qualification reconnue ;
  • de bénéficier d’une formation gratuite tout en étant rémunéré et d’avantages liés à votre statut de salarié (congés payés, couverture sociale…) ;
  • de profiter d’un accompagnement par un professionnel qualifié (maître d’apprentissage, tuteur dans le cadre du contrat de professionnalisation) et d’une pédagogie adaptée puisque vous alternez entre des périodes de formation théorique, le plus souvent au sein d’un organisme de formation, et des périodes pratiques chez votre employeur ;
  • d’accéder plus facilement à l’emploi grâce à l'expérience acquise en entreprise.

Cela peut-être une bonne formule pour vous reconvertir sans prendre de risque ou pour faciliter votre insertion sur le marché du travail si vous êtes demandeur d’emploi. 

Pour tout savoir sur les dispositifs de formation en alternance, consultez l'article « Qu'est-ce que l'apprentissage » et l'article « Qu'est-ce que le contrat de professionnalisation ».

Les actions de formation 

Elles ont pour objectif de : 

  • permettre à toute personne de développer ses compétences en adéquation avec sa situation de travail ou les opportunités d’emploi ; 
  • favoriser l’adaptation des travailleurs à leur poste de travail, à l’évolution des emplois, ainsi que leur maintien dans l’emploi, et de participer au développement de leurs compétences, en lien ou non avec leur poste de travail, ou d’acquérir une qualification plus élevée ;
  • favoriser la mobilité professionnelle. 

Elles peuvent être de différentes natures et durées, adaptées à la situation individuelle ainsi qu’à une étape de votre parcours professionnel. Elles peuvent aider à préciser un projet professionnel, découvrir des métiers et apprendre les premiers gestes, acquérir des connaissances de base, se qualifier, obtenir une certification….

Parmi ces actions de formation, 2 dispositifs mis récemment en place dans le cadre de la loi du 5 septembre 2018 « pour la liberté de choisir son avenir professionnel » :

1. Le projet de transition professionnelle

Si vous souhaitez changer de métier, ce dispositif vous permet de financer des formations certifiantes en lien avec votre projet. Ces formations sont rémunérées. Elles peuvent être relativement longues. Vous devrez donc prendre un congé de transition professionnelle avec l’accord de votre employeur.

De manière générale, pour bénéficier d'un congé de transition professionnelle, un salarié doit justifier d'une ancienneté d'au moins 24 mois, consécutifs ou non, dont 12 mois dans l'entreprise, quelle qu'ait été la nature des contrats de travail successifs. Mais, cette condition d'ancienneté n'existe pas pour les personnes bénéficiaires de l'obligation d'emploi des travailleurs handicapées (OETH).

Les seules conditions pour en bénéficier sont :

  • d'obtenir l’accord de la commission paritaire interprofessionnelle régionale, appelée association Transitions Pro ;
  • d’adresser une demande écrite de congé à votre employeur au plus tard 120 jours avant le début de l’action de formation lorsque la formation souhaitée comporte une interruption continue de travail de plus de 6 mois ;
  • d’adresser une demande écrite de congé à l’employeur au plus tard 60 jours avant le début de l’action de formation Lorsque la formation souhaitée comporte une interruption continue de travail de moins de 6 mois, ou que celle-ci se déroule à temps partiel. 

À réception de votre demande de congé, votre employeur a 30 jours pour vous répondre. À défaut de réponse, l’autorisation de congé est acquise de plein droit.

Pendant votre formation, votre contrat de travail est suspendu mais non rompu. Vous devez donc justifier de votre présence en formation. À l’issue de la formation, vous réintégrerez votre poste de travail ou un poste équivalent. Le temps passé en formation est assimilé à du temps de travail effectif pour le calcul des congés payés, d’ancienneté, etc.

À noter ! Votre employeur ne peut pas refuser le congé si vous remplissez les conditions d’ancienneté requises. Il peut toutefois reporter la demande, en motivant sa décision.

Pour en savoir plus, consultez le site du ministère du Travail.

2. La reconversion ou promotion par alternance, Pro-A

La reconversion ou la promotion par alternance vise à faciliter un changement de métier ou de profession, ou une promotion sociale ou professionnelle, via l’obtention d’une qualification reconnue.

Ce dispositif vous permet de suivre une formation en alternance pendant une durée généralement comprise entre 6 et 12 mois. Pour les jeunes de 16 à 25 ans révolus, qui n’ont pas validé un second cycle de l’enseignement secondaire et qui ne sont pas titulaires d’un diplôme de l’enseignement technologique ou professionnel, elle peut être allongée à trente-six mois. Elle peut également être allongée jusqu’à vingt-quatre mois pour d’autres types de publics, ou lorsque la nature des qualifications prévues l’exige. 

Le dispositif Pro-A permet d’atteindre un niveau de qualification supérieur ou identique à celui déjà détenu par le salarié. Les formations suivies dans le cadre de ce dispositif doivent ainsi permettre d’acquérir un diplôme ou un titre à finalité professionnelle enregistré au RNCP, un certificat de qualification professionnelle (CQP) ou une qualification reconnue dans les classifications d’une convention collective nationale de branche.

Ce dispositif est destiné :

  • aux salariés en contrat de travail à durée indéterminée (CDI)  ;
  • aux salariés bénéficiaires d’un contrat unique d’insertion (CUI) à durée indéterminée  ;
  • aux salariés, sportifs ou entraîneurs professionnels, en contrat de travail à durée déterminée (CDD).

À noter ! Pour pouvoir accéder à ce dispositif, ces salariés ne doivent pas avoir atteint un niveau de qualification sanctionné par une certification professionnelle enregistrée au répertoire national des certifications professionnelles (RNCP) et correspondant au grade de la licence.

Pour en savoir plus, consultez le site du ministère du Travail.

5) Dans quel cadre pouvez-vous effectuer une formation ?

Vous pouvez effectuer une formation, soit à votre initiative, soit à l'initiative de votre employeur, soit dans le cadre de votre compte personnel de formation, soit dans le cadre du plan de développement des compétences si vous êtes en emploi.

Le compte personnel de formation

Le compte personnel de formation (CPF) permet à toute personne active, dès son entrée sur le marché du travail et jusqu’à la date à laquelle elle fait valoir l’ensemble de ses droits à la retraite, d’acquérir des droits à la formation mobilisables tout au long de sa vie professionnelle.

Que vous soyez en emploi ou à la recherche d'un emploi, vous pouvez à tout moment mobiliser votre CPF pour suivre une action de formation quel qu’en soit l’objectif : acquérir ou développer vos compétences, créer ou de reprendre une entreprise...

Pour en savoir plus, voir ci-dessous.

Le plan de développement des compétences

Le plan de développement des compétences remplace le plan de formation. Il recense l’ensemble des actions de formation mises en place par votre employeur pour ses agents ou ses salariés. Vous pouvez demander à suivre l’une de ces formations.
Durant la formation, vous continuez à être rémunéré par votre employeur et conservez votre protection sociale habituelle : si un accident survient au cours de la formation, il s’agira d’un accident du travail. Sauf exceptions, la formation mise en œuvre dans le cadre du plan de développement des compétences a lieu durant le temps de travail.

À noter ! Le plan de développement des compétences peut également inclure des actions de bilan de compétences, de validation des acquis de l’expérience (VAE), des formations participant à la lutte contre l’illettrisme et d’autres types d’actions de professionnalisation, de tutorat, de mise en situation, de parrainages.

Pour en savoir plus, consultez le site du ministère du Travail.

6) Quels sont les financements ?

Selon le projet que vous avez choisi, il existe différentes manières de financer votre formation.

Votre employeur

Dans le cadre du dispositif de reconversion ou promotion par alternance, Pro-A, le financement de la formation est assuré par le biais de votre employeur. Et votre salaire sera maintenu dès lors que la formation se déroule sur le temps de travail.

Dans le cadre du plan de développement des compétences votre formation, si votre employeur y inscrit votre formation considérant qu'elle répond aux besoins de l'entreprise :

  • il prendra en charge le coût de votre formation et les frais de restauration et d’hébergement occasionnés par la formation seront également remboursés ou pris en charge directement par votre employeur selon les règles habituellement appliquées dans l’entreprise pour les missions professionnelles ;
  • il maintiendra votre rémunération.

N'hésitez pas à parler du financement de votre formation avec votre employeur, votre responsable des ressources humaines ou votre référent handicap.

L'opérateur de compétences (Opco)

Si votre employeur est à l’initiative de votre formation, les frais pédagogiques et certains frais annexes peuvent être pris en charge par l'Opco auquel votre entreprise est rattachée. Il existe 11 Opco correspondant aux différentes branches professionnelles. Pour connaître la liste des Opco, consultez le site du ministère du Travail.

L'Opco peut :

  • soutenir votre projet de formation si votre entreprise ne dépasse pas 50 salariés ;
  • financer les formations en alternance ;
  • prendre en charge les coûts de formation de la reconversion ou promotion par alternance, selon un montant forfaitaire déterminé par accord de branche.

Les associations Transitions Pro

Dès lors que votre employeur accepte votre projet de transition professionnelle vous devez adresser votre demande de prise en charge à l'association Transitions Pro (ex- Commission paritaire interprofessionnelle régionale) du lieu de votre résidence principale ou de votre lieu de travail. Consultez la liste des associations Transitions Pro sur le site du ministère du Travail.

Celle-ci évaluera votre dossier en fonction de trois critères principaux :

  • la cohérence du projet de transition professionnelle destinée à permettre de changer de métier ou de profession ;
  • la pertinence du parcours de formation et des modalités de financement envisagées à l’issue du bilan de positionnement préalable ;
  • les perspectives d’emploi à l’issue de l’action de formation, notamment dans la région.

Si votre dossier est retenu, l'association Transitions Pro prendra en charge :

  • les frais pédagogiques et les frais de validation des compétences et des connaissances liés à la réalisation de l’action de formation ;
  • les frais annexes (frais de transport, de repas et d’hébergement) ;
  • votre rémunération si tout ou partie de la formation est réalisée pendant le temps de travail (100 % du salaire moyen de référence lorsque celui-ci est ≤ 2 Smic).

Si vous êtes en CDD, les associations Transitions Pro peuvent prendre en charge les demandes de projet de transition professionnelle qui se déroulent pendant l’exécution du contrat (sous réserve que votre employeur ait accordé le congé) ou après celui-ci, à condition que la formation débute au plus tard 6 mois après la fin de votre contrat.

Le compte personnel de formation (CPF)

Bilan de compétences, VAE, et de nombreuses actions de formation sont éligibles au compte personnel de formation et peuvent donc être financées grâce aux droits que vous avez acquis en tant que salarié.

Ce compte est crédité en euros et des dispositions particulières sont prévues pour les personnes en situation de handicap. Si vous travaillez à temps plein ou à temps partiel, dès lors que votre temps est supérieur à 50 % du temps complet, 800 euros seront versés chaque année sur votre CPF (dans la limite d’un plafond de 8 000 euros). Si votre temps de travail est inférieur à 50 % du temps complet, vos droits seront proratisés.

Vous pouvez consulter vos droits dans votre espace personnel sur le site officiel moncompteformation.gouv.fr ou en téléchargeant l'application. Vous pouvez, par ailleurs, trouver, réserver et payer une formation directement sur moncompteformation.gouv.fr.

Si le montant disponible sur votre CPF ne suffit pas pour financer votre formation, vous pouvez obtenir des abondements et des aides complémentaires, renseignez-vous auprès de votre Opco, du Conseil régional, de l’Agefiph ou d’autres institutions.

Les financements spécifiques pour les travailleurs handicapés

Vous pouvez en bénéficier si vous êtes reconnu travailleur handicapé ou en cours de reconnaissance.

Les financements de l'Agefiph

L’Agefiph propose une aide à la formation dans le cadre du maintien dans l'emploi.

Elle est accordée à votre employeur pour financer le coût pédagogique de tout type d’action de formation (réalisées en interne ou par un organisme de formation extérieur) ouvrant des perspectives réelles et sérieuses de maintien dans l’emploi.

Elle est prescrite par les Cap emploi. Son montant est déterminé en fonction du coût du projet et des cofinancements prévus ou mobilisés auprès des autres financeurs.

Les financements du Fiphfp

Afin de favoriser le maintien dans l'emploi public, le Fonds pour l'insertion des personnes handicapées dans la Fonction publique (Fiphfp) finance des formations dans le cadre d'un reclassement ou d'une reconversion professionnelle pour raison de santé

7) Quelles sont les mesures de compensation du handicap ?

Qu’il s’agisse d’accéder à votre formation, de passer les examens ou d’adapter votre poste de travail en cas d’alternance, vous pouvez bénéficier d’aides spécifiques et d’aménagements à toutes les étapes de votre parcours emploi-formation.

Pour vous aider à mieux définir vos besoins et les solutions à mettre en œuvre, il est possible de recourir au dispositif ressource handicap formation (RHF) de l’Agefiph, présent partout en France. Vous pouvez également bénéficier des prestations d’appuis spécifiques qui font intervenir des experts pour identifier les conséquences du handicap et les solutions à envisager.
Le financement de ces solutions sera également étudié au titre de la compensation du handicap.

La loi impose aux organismes de formation de tenir compte des besoins particuliers des personnes en situation de handicap en adaptant les formations proposées. Si ces adaptations génèrent des coûts, l’Agefiph ou le Fiphfp peuvent intervenir. 

Pour en savoir plus, consultez l'article « Compenser mon handicap en formation ».

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