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Que faire à l'issue de votre contrat de professionnalisation ?

Publié le 06/05/2020 ‐ Mis à jour le 02/02/2024

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Après un contrat de professionnalisation, plusieurs possibilités s’offrent à vous. Vous pouvez continuer à vous former, signer un CDD ou un CDI, vous inscrire à France Travail (anciennement Pôle emploi) ou rechercher un emploi.

1) Trouver un emploi et vous faire embaucher

Bonne nouvelle ! Votre employeur a décidé de vous garder à la fin de votre contrat de professionnalisation et cela vous convient. 

Les différentes formes de contrat

Votre employeur peut décider de vous embaucher :

  • en contrat à durée déterminée (CDD) ;
  • en contrat à durée indéterminée (CDI) ;
  • en contrat de travail temporaire (ou intérim).

Dans tous les cas, vous n’aurez pas à effectuer de période d’essai puisque vous avez déjà travaillé dans l’entreprise.

La durée de votre contrat de professionnalisation sera prise en compte pour le calcul de votre ancienneté et de votre rémunération.

Des aides spécifiques

Si vous être reconnu travailleur handicapé, votre employeur peut bénéficier de plusieurs types d’aides financières.

Par exemple, s’il relève de la fonction publique, il peut bénéficier d’une prime à l’insertion d’un montant de 1 600 euros. Elle lui sera versée par le Fonds pour l’insertion des personnes handicapées dans la Fonction publique (Fiphfp).

Un suivi qui se poursuit

Une fois en poste chez votre employeur, vous pouvez continuer à bénéficier de différents soutiens et accompagnement selon vos besoins.

Le référent handicap de l’entreprise

Toutes les entreprises de plus de 250 salariés ont un référent handicap : c’est un peu l'« ambassadeur » de l’emploi des personnes handicapées dans l’entreprise. 

Sa mission est de faciliter votre intégration dans l’entreprise et de vous apporter des solutions pour compenser votre handicap dans le cadre de votre travail.

Le service de santé au travail

Le médecin du travail ou l’infirmière de l’entreprise peuvent vous aider si vous avez des problèmes de santé. Vous pouvez leur parler sans crainte car ils sont tenus au secret professionnel.

En tant que travailleur handicapé, vous bénéficiez d’un suivi médical renforcé par le médecin du travail.

L’assistante sociale de l’entreprise peut aussi vous conseiller et vous aider dans vos démarches administratives.

Le réseau Cap emploi

Un conseiller peut vous aider pour rechercher des solutions et des financements si vous avez besoin :

  • d’un aménagement de votre poste de travail ;
  • d’acheter du matériel spécifique pour compenser votre handicap au travail (des prothèses auditives, par exemple) ;
  • d’accéder à des formations

2) Faire valoir vos droits au chômage et vous inscrire à France Travail

Votre employeur ne peut pas vous embaucher à l’issue de votre contrat de professionnalisation : ne vous découragez pas ! En plus des droits au chômage, vous pouvez compter sur différentes ressources pour trouver un nouvel emploi.

Quels sont vos droits au chômage ? 

Pour percevoir une indemnisation par l’assurance chômage, il faut réunir plusieurs conditions :

  • s’inscrire à France Travail en tant que demandeur d’emploi ;
  • avoir travaillé 6 mois durant les 24 derniers mois ;
  • si le contrat en alternance a été rompu, la rupture ne doit pas avoir été de votre initiative ;
  • être à la recherche d'un emploi ;
  • être physiquement apte à exercer un emploi.

Le montant de l’indemnité et sa durée de versement dépendront de votre situation antérieure (durée de votre contrat, rémunérations perçues).

Comment vous inscrire à France Travail ?

Munissez vous de l’attestation France Travail que vous a remis votre employeur à l’issue de votre contrat de professionnalisation.

En cas de difficulté pour vous inscrire (ou vous réinscrire) en ligne, vous pouvez vous rendre directement dans votre agence France Travail.

À savoir

Si vous êtes reconnu travailleur handicapé, vous n’êtes pas obligé de l’indiquer à France Travail au moment de votre inscription. Mais nous vous recommandons vivement de le faire !
En effet, cela vous permettra de bénéficier d’un accompagnement personnalisé (notamment par un Cap emploi) et de construire ainsi le parcours d’accès à l’emploi le plus adapté à votre situation.
De plus, votre conseiller pourra mobiliser les prestations, les dispositifs ou les aides de l’Agefiph.

3) Bénéficier d'un accompagnement vers l’emploi

Dès que vous êtes inscrit à France Travail, un conseiller référent est désigné pour vous accompagner dans votre recherche d’emploi et vous proposer d’élaborer votre projet personnalisé d’accès à l’emploi (PPAE). Ce dernier peut également vous orienter vers un autre opérateur du Service public de de l’emploi : Cap emploi, mission locale, association pour l'emploi des cadres (Apec).

Que vous soyez suivi par France Travail, Cap emploi, une mission locale ou l'Apec, vous aurez accès à de nombreux services : 

  • consultation des offres d’emploi ;
  • mise en relation avec les employeurs ;
  • participation à des ateliers de techniques de recherche d’emploi ; 
  • aide à la rédaction d’un CV

Tous ces services sont gratuits et accessibles aux personnes handicapées.

Quel que soit l'organisme d'accompagnement vers l'emploi, leurs conseillers à l’emploi, généralistes ou spécialistes du handicap, vous accompagnent dans vos démarches et répondent à toutes vos questions.

Pour en savoir plus sur ces organismes, consultez l'article « Qui peut vous accompagner vers l'emploi ? ».

Ainsi accompagné il faut maintenant vous préparer à trouver un nouvel employeur. Vous devez mettre à jour votre CV, consulter des offres, vous préparer à passer des entretiens d’embauche. Pour en savoir plus, consultez l'article « Comment préparer votre candidature en alternance ? ».

4) Continuer à vous former

Votre contrat en alternance se termine. Vous avez acquis une nouvelle qualification et de l’expérience professionnelle. En fonction de votre souhait, si vous décidez de continuer à vous former, plusieurs possibilités s’offrent à vous après un premier contrat en alternance.

Les formations en alternance

Vous pouvez signer un nouveau contrat en alternance pour poursuivre votre formation sur une qualification supérieure. Cela peut être chez le même employeur que le premier contrat si vous en êtes d’accord (l’employeur et vous), ou chez un autre employeur. 

Pour vous aider, consultez l'article « Qui peut m'accompagner tout au long de mon parcours d'alternant ? ».


Les formations initiales 

Après un contrat en alternance, vous pouvez :

  • continuer vers une formation sous statut scolaire (lycée, université, etc.) ;
  • continuer vers une formation « privée » (école de commerce, de gestion, d’ingénieur).

Dans ces deux cas de figure, vous êtes sous statut scolaire/étudiant et ne percevez pas de salaire/rémunération. Les frais de scolarité restent majoritairement à votre charge.

Les formations professionnelles pour les demandeurs d’emploi

En tant que demandeur d’emploi, vous pouvez si vous le souhaitez suivre une formation professionnelle pour renforcer vos compétences. Cela vous pourra vous aider à retrouver un emploi. Comme tout salarié, vous avez en effet acquis lors de votre contrat de professionnalisation des droits à la formation professionnelle. Crédités en euros sur votre compte personnel de formation (CPF), vous pouvez les mobiliser à tout moment pour effectuer la formation de votre choix.

Pour en savoir plus, consultez l'article « Vous former tout au long de votre vie professionnelle ».

Les formations en cours d’emploi 

Après votre contrat en alternance, vous avez trouvé un emploi. Sachez que tout au long de votre vie professionnelle, vous pourrez continuer à vous former pour acquérir ou développer vos compétences, faire reconnaître vos compétences, vos connaissances et les aptitudes acquises dans l’exercice de votre métier, adapter vos compétences aux évolutions de votre poste ou encore vous réorienter.

Ces formations pourront avoir lieu :

  • à l’initiative de votre employeur dans le cadre d’un plan de développement des compétences. S’il s’agit d’une formation dite « obligatoire », votre employeur maintiendra votre rémunération et les frais pédagogiques liés à votre formation seront pris en charge par l’Opco de votre entreprise ;
  • à votre initiative, soit en mobilisant votre compte personnel de formation (CPF), dans le cadre d’un projet de transition professionnelle, d’un bilan de compétences, d’une validation des acquis de l’expériences (VAE), soit sur vos fonds propres dans le cadre d’un contrat de formation professionnelle.

Toutes les entreprises françaises, quelle que soit leur taille, activité ou statut juridique, participent au financement de la formation professionnelle en s’acquittant d’une taxe annuelle dont le montant dépend du nombre de salariés.
 
Mais leur obligation en matière de formation n’est pas uniquement financière. Les employeurs ont aussi le devoir de former leurs salariés pour maintenir leur capacité à occuper leur emploi et participer au développement de leurs compétences. Pour en savoir plus, consultez l'article « Être en emploi et me former ».

Que vous soyez en emploi ou demandeur d’emploi, vous bénéficiez d'un compte personnel de formation (CPF) qui vous permet, dès votre entrée sur le marché du travail et jusqu’à la date à laquelle vous ferez valoir vos droits à la retraite, d’acquérir des droits à la formation mobilisables tout au long de votre vie professionnelle. Vous pouvez l’utiliser pour suivre une action de formation quel qu’en soit l’objectif : acquérir ou développer vos compétences, créer ou de reprendre une entreprise...

Ce compte est crédité en euros et des dispositions particulières sont prévues pour les personnes en situation de handicap. Si vous travaillez à temps plein ou à temps partiel, dès lors que votre temps est supérieur à 50 % du temps complet, 800 euros seront versés chaque année sur votre CPF (dans la limite d’un plafond de 8 000 euros). Si votre temps de travail est inférieur à 50 % du temps complet, vos droits seront proratisés.

Sachez que si vous êtes demandeur d’emploi, vous ne perdez pas les droits que vous acquis.

Vous pouvez consulter vos droits dans votre espace personnel sur le site officiel moncompteformation.gouv.fr ou en téléchargeant l'application.

Si le montant disponible sur votre CPF ne suffit pas pour financer votre formation, vous pouvez obtenir des abondements ou des aides complémentaires auprès de France Travail, du Conseil régional, de l’Agefiph ou d’autres institutions.

Selon votre situation, vous êtes peut-être déjà en contact avec un organisme dans le cadre de votre parcours professionnel. N’hésitez pas à vous adresser à votre référent qui saura vous orienter vers l’interlocuteur le plus adapté pour vous.

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