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Que faire après le lycée ?

Publié le 02/10/2021 ‐ Mis à jour le 27/01/2024

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Si votre enfant est sur le point de terminer ses études secondaires, plusieurs solutions s’offrent à lui : poursuivre ses études, faire une immersion professionnelle, s’insérer dans la vie professionnelle ou encore réaliser une mission de service civique.

Le point sur chacune de ces solutions !

1) Poursuivre ses études

Différentes possibilités de poursuite d’études

Études courtes ou études longues ? À l'université, au lycée ou dans une école spécialisée ? À l’étranger avec le programme Erasmus+ ? Plusieurs solutions s’offrent à votre enfant s’il décide de poursuivre ses études après le lycée. L’essentiel étant qu’il réfléchisse bien à son projet professionnel, qu’il s’informe sur les contenus des formations et leurs débouchés.

Pour en savoir plus sur les possibilités d’études après le lycée, consultez sur le site de l’Onisep la rubrique « Organisation des études supérieures ».

En formation initiale ou en apprentissage

Votre enfant a également la possibilité de poursuivre ses études en formation sous statut scolaire ou en apprentissage.

Accessible sans limite d’âge pour les personnes en situation de handicap et permettant d’obtenir un niveau de qualification pouvant aller du CAP jusqu’à bac +5, l’apprentissage présente de nombreux avantages et constitue un véritable levier pour faciliter l’accès à l’emploi à l’issue des études.

Pour en savoir plus sur l’apprentissage, consultez la rubrique dédiée à la « Formation en alternance ».

S’inscrire dans une formation de l’enseignement supérieur

Si votre enfant souhaite poursuivre ses études dans l’enseignement supérieur, sachez que l'inscription sur la plateforme Parcoursup est obligatoire pour candidater à la plupart des formations.

Il existe sur la plateforme Parcoursup un espace dédié aux questions et réponses avec notamment des informations pour les élèves en situation de handicap.

Sachez, par ailleurs, que les coordonnées d’un référent ou d’une référente handicap sont mentionnées pour chaque formation inscrite sur Parcoursup. Ces référents sont chargés de répondre à vos questions avant et pendant la procédure. 
Vous pouvez également contacter des conseillers et des conseillères au numéro vert suivant : 0 800 400 070. Si votre enfant est sourd ou malentendant, grâce à la plateforme Accéo, il peut contacter un conseiller Parcoursup via une solution multi-supports (tablette, smartphone, et ordinateur) permettant de faciliter les échanges grâce à trois modes de communications possibles :

  • la visio-interprétation en langue des signes (LSF) ;
  • la Transcription instantanée de la parole (TIP) ;
  • le visio-codage en langue française parlée complétée (LFPC).

À savoir

Pour certaines formations d’enseignement supérieur, l’inscription se fait hors Parcoursup. Il s’agit notamment de formations privées en écoles de commerce ou de gestion, en écoles d’art, de management, d’informatique, de communication, etc. Il est conseillé de renseigner bien en amont pour connaître la procédure d’accès à ces formations.

2) Se rapprocher du service d’accueil et d’accompagnement des étudiants en situation de handicap

Toutes les structures de l’enseignement supérieur disposent d’un référent handicap qui accompagne et aménage leur cursus pour en faciliter l’accès aux étudiants et étudiantes en situation de handicap. Certains établissements disposent également d’un service d’accueil et d’accompagnement des étudiants en situation de handicap. N’hésitez pas à prendre contact le plus en amont de la rentrée. Tous les contacts des établissements publics sont disponibles sur la carte Handi U.

Si votre enfant souhaite poursuivre ses études dans l’enseignement supérieur, mieux vaut anticiper son inscription afin que la structure puisse avoir le temps, si besoin, de prévoir les aménagements nécessaires pour l’accueillir dans les meilleures conditions.

À savoir

Le service d’accueil et d’accompagnement des étudiants en situation de handicap, avec les différents services de l’université, mettent en œuvre des actions spécifiques et globales :

  • mise en accessibilité des locaux, y compris restauration et hébergement (dans de nombreuses universités), et des services offerts par la structure ;
  • définition d’un plan d’accompagnement des étudiants en situation de handicap pour le suivi des études pouvant comporter : 
    • des aides pédagogiques : tutorat, soutien, preneurs de notes, interprètes en langue des signes française (LSF), codeurs en langage parlé complété (LPC),
    • des aides techniques,
    • des aménagements de parcours personnalisés,
    • des actions sont également conduites, en collaboration avec le service d’insertion professionnelle de l’établissement, pour favoriser l’entrée dans la vie professionnelle des étudiants handicapés pendant (stages inclus dans la formation) et après validation de leur diplôme.

L’info en +

À compter de début décembre, une rubrique dédiée à la poursuite d’études sera mise en ligne sur la plateforme Mon Parcours Handicap.

3) Faire une immersion professionnelle

L’immersion professionnelle permet aux personnes en recherche d’emploi ou en phase de réorientation de se confronter à des situations réelles pour découvrir un métier ou un secteur d’activité et confirmer un projet professionnel avant d’initier une démarche de recrutement.

L’immersion professionnelle constitue à la fois une bonne manière de vérifier la pertinence d’un projet professionnel et un véritable levier pour s’insérer dans l’emploi.

C’est également un bon moyen pour bénéficier d'une première expérience chez un employeur : une entreprise, une collectivité, une association.

Pendant une journée, une semaine ou un mois, votre enfant peut vérifier en situation réelle que son projet professionnel correspond à ses attentes, vérifier que son projet est adapté avec sa situation de

Il existe plusieurs possibilités pour effectuer une période d’immersion chez un employeur :

  • le Duoday : il s’agit une journée européenne spécifiquement destinée aux personnes en situation de handicap organisée chaque année ;
  • l’opération « un jour un métier » : tout étudiant ou demandeur d’emploi en situation de handicap peut participer à cette opération proposée par l’Agefiph qui permet de vivre une journée en immersion dans une entreprise partenaire de l’Agefiph ;
  • la période de mise en situation en milieu professionnel (PMSMP) : la PMSMP est proposée et mise en place par différents organismes « prescripteurs » (missions locales, Cap emploi, France Travail (anciennement Pôle emploi), structures de l’insertion par l’activité économique).

4) S’insérer dans la vie professionnelle

Pour son insertion professionnelle, votre enfant, dispose de plusieurs possibilités. En fonction de son handicap, de ses compétences et de ses capacités, il peut faire le choix de s’orienter vers le milieu ordinaire, c’est-à-dire vers le marché du travail « classique », ou vers un établissement et service d'aide par le travail (Ésat) ou profiter du dispositif « emploi accompagné ».

Dans tous les cas, l’obtention de la reconnaissance de la qualité de travailleur handicapé (RQTH) lui sera utile.

Établir la reconnaissance de sa qualité de travailleur handicapé (RQTH)

Pour faciliter son insertion dans la vie professionnelle, il est important d’obtenir la reconnaissance de la qualité de travailleur handicapé (RQTH). Toute personne peut être considérée comme travailleuse ou travailleur handicapé dès lors que ses possibilités d'obtenir ou de conserver un emploi sont réduites suite à l'altération d'une ou plusieurs fonctions physique, sensorielle, mentale ou psychique. Toute personne âgée de plus de 16 ans, en situation de handicap, qui travaille ou est à la recherche d'un emploi peut demander la RQTH.

Obtenir la RQTH :

  • offre la possibilité de bénéficier de mesures d'accompagnement pour la recherche d'un emploi ;
  • de bénéficier d’aides techniques, matérielles, humaines visant à faciliter l’insertion et le maintien dans l’emploi. Si votre enfant trouve un emploi, il peut notamment bénéficier d'aménagements spécifiques aux besoins liés à son handicap comme, par exemple, un accès facilité à son bureau s’il est en fauteuil roulant, un clavier d'ordinateur adapté s’il est mal voyant, etc.

Faire une demande de RQTH

Travailler dans le milieu ordinaire

  • Votre enfant peut travailler en milieu ordinaire, dans le secteur privé ou dans la fonction publique, c'est à dire au sein du marché du travail « classique ». Suivant sa situation, des aménagements peuvent être réalisés pour faciliter la pratique de son activité professionnelle au quotidien.
  • Il peut également travailler dans une entreprise adaptée. Ce type d'entreprise fonctionne comme n'importe quelle autre entreprise mais doit, au minimum, compter 55 % de travailleurs ou travailleuses en situation de handicap parmi son personnel et leur proposer un accompagnement. En contrepartie, l'entreprise reçoit des aides.

Travailler dans un établissement de service et d'aide par le travail

Si votre enfant souhaite travailler, il peut s’orienter vers un établissement et service d'aide par le travail (Ésat). Cette structure propose aux personnes en situation de handicap à la fois une activité professionnelle dédommagée et un soutien médico-social. L’Ésat peut parfois disposer d'un foyer d'hébergement pour l’accueillir en dehors de votre temps d'activité. Pour être accueilli en Ésat, votre enfant doit respecter un certain nombre de conditions.

Profiter du dispositif emploi accompagné

Le dispositif d'emploi accompagné facilite l’accès à l'emploi de votre enfant et sécurise son parcours professionnel par un accompagnement médico-social et un soutien à l'insertion.

Il peut bénéficier de ce dispositif à partir de 16 ans s’il est :

  • en situation de handicap, reconnu travailleur handicapé et qu’il a un projet d’insertion en milieu ordinaire de travail ;
  • travailleur handicapé accueilli dans un Ésat et s’il a un projet d’insertion en milieu ordinaire de travail ;
  • travailleur handicapé, déjà un emploi en milieu ordinaire de travail, mais qu’il rencontre des difficultés pour sécuriser son insertion professionnelle.

5) Réaliser une mission de service civique

Le service civique est accessible jusqu'à 30 ans pour les jeunes en situation de handicap, sans condition de diplôme ou d’expérience. Culture, éducation, environnement, sport, santé... les missions de service civique couvrent de nombreux domaines. En réalisant une mission de service civique, votre enfant s’engage dans une mission d’intérêt général qui dure de 6 à 12 mois. C’est l'occasion pour lui d'être utile aux autres mais aussi d'acquérir des compétences et de préciser son projet professionnel. En effectuant une mission de service civique, votre enfant bénéficie :

  • d’une indemnité mensuelle : cette indemnité est cumulable avec l'allocation aux adultes handicapés (AAH) ;
  • d’une prestation complémentaire, en nature (ex. : logement) ou en argent ;
  • d’une protection sociale.

À savoir

Si votre enfant est reconnu travailleur handicapé et qu’il réalise une mission de service, il peut bénéficier d’une aide pour adapter son poste de travail :

  • du Fonds pour l'insertion des personnes handicapées dans la fonction publique (Fiphfp), dans le secteur public ;
  • de l'Association de gestion du Fonds pour l'insertion professionnelle des personnes handicapées (Agefiph), dans le secteur privé.

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