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Comment poursuivre sa scolarité après l’école élémentaire ou le collège ?

Publié le 08/10/2021 ‐ Mis à jour le 17/11/2025

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Votre enfant est sur le point de terminer sa scolarité à l’école élémentaire ou au collège ? Plusieurs possibilités de poursuite d’études s’offrent à lui en fonction de son projet de formation, son projet de vie,  de ses aptitudes, de sa situation de handicap et des décisions d'orientation de la commission départementale des droits et de l'autonomie des personnes handicapées (CDAPH) de la maison départementale des personnes handicapées (MDPH).

Mon Parcours Handicap fait le point sur les voies après l’école élémentaire et après le collège.

1) Quelles sont les orientations possibles après l’école élémentaire ?

Votre enfant est en classe de CM2, à l’issue du dernier conseil de classe, il pourra être orienté en fonction de ses besoins :

  • vers un établissement scolaire :
    • en classe ordinaire avec les autres collégiens, en bénéficiant éventuellement d'adaptations et d’aménagements pédagogiques, d'aides spécifiques, prévus dans le cadre du projet personnalisé de scolarisation (PPS),
    • en classe avec des regroupements ponctuels au sein d'une unité localisée pour l'inclusion scolaire (Ulis) ;
  • vers l’enseignement général et professionnel adapté :
    • au collège : en Segpa (section d'enseignement général et professionnel adapté),
    • au collège et/ou lycée : en Erea (établissement régional d'enseignement adapté). Ces deux structures scolaires s’adressent à des élèves rencontrant des difficultés scolaires graves et persistantes auxquelles les actions, d'aide et de soutien n’ont pas pu remédier. Si la famille rencontre des difficultés socio-économique importantes, l’internat de l’Erea peut être proposé à l’élève. Lorsque ce dernier bénéficie d’une reconnaissance de handicap, l’orientation vers la Segpa ou l’Erea relève de la décision de la CDAPH ;
  • vers un établissement médico-social adapté à sa situation de handicap au sein d’une unité d’enseignement externalisée, s’il a besoin d’un accompagnement nécessitant une prise en charge médicale renforcée. À noter : l’orientation vers un établissement médico-social, nécessite une décision de la commission des droits et de l’autonomie des personnes handicapées (CDAPH).

À savoir

Au collège, les classes de 3e dites « prépa-métiers » ont pour vocation d'accompagner les élèves dans la construction de leur projet d'orientation, en particulier vers la voie professionnelle
À l'issue de la classe de 4e, tout élève souhaitant poursuivre sa scolarité en classe de 3e peut demander son admission en classe de 3e « prépa-métiers ». 
En complément des enseignements généraux, cette classe permet de renforcer la découverte des métiers et des formations professionnelles par un enseignement spécifique et des stages en milieu professionnel.
Pour en savoir plus sur la 3e prépa-métiers, consultez le site de l’Onisep.

2) Quelles sont les orientations possibles après le collège ?

Durant toute sa scolarité au collège, votre enfant va construire son parcours d’orientation scolaire et professionnel avec l’appui de la communauté éducative, et en particulier, de son professeur principal.

Un nombre d’heures dédiées à l’orientation 

Pour lui permettre d’effectuer des choix adaptés à sa situation et ses attentes, un nombre d’heures dédiées à l’orientation est prévu dans son emploi du temps (36 heures en classe de 3e). Elles peuvent comporter : 

  • des rencontres avec des professionnels ;
  • des visites d’établissements scolaires ;
  • des journées portes ouvertes ;
  • des stages en entreprise ;
  • un apprentissage à la recherche d’informations sur les formations et les métiers…

Cet accompagnement à l’orientation permet au collégien d’établir un bilan de ses motivations, de ses intérêts et de ses capacités.

En classe de 3e, plusieurs moments forts sont organisés pour l'orientation et la poursuite de la scolarité au lycée

  • entretien personnalisé avec le professeur principal ;
  • choix d'une voie d'orientation ;
  • vœux d'affectation dans un établissement scolaire ;
  • inscription en lycée. 

Les différents circuits : scolaires et médico-sociaux 

Votre enfant est amené à préciser son projet personnel en tenant compte du circuit dans lequel il va poursuivre sa scolarité. Le circuit scolaire comporte trois voies de formation : générale, technologique ou professionnelle

À noter : La voie professionnelle peut être poursuivie :

  • sous statut scolaire au lycée, si votre enfant présente des difficultés scolaires graves et persistantes ;
  • sous statut d’apprenti en Unité de formation en apprentissage (UFA), au lycée ou en centre de formation d’apprentis (CFA).

Le circuit médico-éducatif peut inclure une formation préprofessionnelle et professionnelle au sein :

  • d’un institut médico-éducatif (IME) ;
  • ou d’une section d’initiation et de première formation (SIPFP).

Cette formation peut être proposée, sur décision de la commission des droits et de l’autonomie des personnes handicapées (CDAPH) aux élèves déficients intellectuels, avec ou sans troubles associés, ou présentant des troubles envahissants du développement, dont l'autisme. Les décisions d’orientation vers ces formations sont prononcées par la CDAPH. Et après l’évaluation des besoins par l’équipe pluridisciplinaire de la MDPH.

À réception de la notification, la famille prend contact avec l’IME ou la SIPFP.

Les trois voies d’orientation après le collège 

En classe de 3e, votre enfant doit choisir entre l’une des trois voies d’orientation possibles après le collège :

  • une seconde générale ou  technologique pour préparer un baccalauréat général ou un baccalauréat technologique en 3 ans ;
  • une seconde professionnelle pour préparer un baccalauréat professionnel en 3 ans qui comprend 18 à 22 semaines de stages pour la durée de la formation. Lors des vœux d'orientation, les élèves choisissent parmi les familles de métiers ou les spécialités du bac professionnel. 14 familles de métiers sont proposées en seconde professionnelle. Si votre enfant s’oriente dans une voie professionnelle, après son baccalauréat, il peut poursuivre des études supérieures ;
  • une première année de certificat d’aptitude professionnelle (CAP) : le CAP dure 2 ans et comprend 12 à 16 semaines de stages. Il existe environ 200 spécialités. Il est désormais possible de préparer également le CAP en 3 ans en fonction du profil et des besoins de l’enfant. Si votre enfant s’oriente dans cette voie, une fois son CAP validé, il a la possibilité de rejoindre un baccalauréat professionnel s’il ne souhaite pas rentrer tout de suite dans la vie active.

Quel que soit le handicap de votre enfant, la procédure d’orientation en fin de classe de 3e relève du droit commun sans aucune exclusion d’orientations.

À savoir

Selon sa situation, si votre enfant bénéficie d’un PPS, il peut bénéficier, d’une scolarisation collective avec des regroupements ponctuels dans une unité localisée pour l’inclusion scolaire (Ulis) au lycée comme au lycée professionnel.

Des critères sont à prendre en compte pour faire un choix adapté : 

  • les secteurs d’activités et types d’apprentissage qui intéressent votre enfant,
  • sa préférence pour des études longues ou courtes. 

Votre enfant peut s’orienter vers :

  • la seconde générale et technologique après la 3e si :
    • il s’épanouit dans les matières générales,
    • ses acquis scolaires peuvent lui permettre de réussir dans cette voie,
    • son projet nécessite un bac technologique ou général ;
  • la seconde professionnelle ou un CAP si :
    • il a une préférence pour l’enseignement technique et professionnel plutôt que généraliste,
    • il veut entrer dans la vie active à court ou moyen terme,
    • il a un projet professionnel ou d’études réalisable grâce à ce diplôme.

À savoir

  • Si votre enfant envisage de s’orienter vers la voie professionnelle, une visite médicale est recommandée lors de sa classe de 3e ;
  • Il est possible de préparer un bac professionnel ou un CAP en alternance à partir de 16 ans.
  • Si votre enfant souhaite préparer un bac professionnel ou un CAP en apprentissage, vous devez vous rapprocher du centre de formation d’apprentis (CFA) assurant la formation envisagée et trouver un employeur.

Pour en savoir plus sur :

3) Quelles sont les orientations possibles dans l’enseignement agricole ?

Bien au-delà du métier d’agriculteur, l’enseignement agricole forme à l’ensemble des métiers de la filière agricole soit plus de 200 métiers allant de la culture à l'élevage en passant par l'agroéquipement, aux métiers liés à l'eau, à l'environnement… et dans différentes fonctions : production, transformation, aménagement ou services…

L'enseignement agricole offre une variété de parcours de formation dans l’enseignement général, technologique ou professionnel : 

  • du CAP au diplôme d'ingénieur ;
  • du bac +2 au doctorat dans l’enseignement supérieur. 

Le nombre d’élèves et d’étudiants en situation de handicap scolarisés dans l'enseignement agricole est en forte progression. Les lycées agricoles accueillent des élèves dès la 4e.

En classes de 4e et de 3e d’enseignement agricole, les élèves suivent :

  • des cours généraux (mathématiques, français, histoire-géographie) ;
  • des cours pratiques (étude de cas, projets à réaliser…).

Après la 3e d’enseignement agricole selon leur projet professionnel et dossier scolaire, les élèves peuvent s’orienter vers :

  • la seconde générale et technologique ;
  • la seconde professionnelle vers un bac professionnel ;
  • la première année du certificat d’aptitude professionnelle agricole.

Les parcours suivent le même schéma que ceux de l’Éducation nationale.

Les lycées d’enseignement agricole proposent certains enseignements originaux :

  • en classe de seconde générale et technologique : un enseignement optionnel d’écologie-agronomie-territoires-développement durable ;
  • en classe de première et de terminale générale : un enseignement de spécialité « biologie-écologie » et un enseignement optionnel « Agronomie-Économie-Territoire ;
  • en classe de première et de terminale technologique : une série « sciences et technologie de l’agronomie et du vivant (STAV) ;
  • en voie professionnelle : des spécialités variées de bac professionnel et de CAP des services et de la production agricole.

Leur bac en poche, les élèves peuvent poursuivre leurs études en BTS, BTSA, en IUT, à l’université ou dans des écoles spécialisées pour accéder à différents métiers (ingénieur, cadre…).

En choisissant d’intégrer un lycée d’enseignement agricole en 4e ou au lycée, votre enfant peut faire le choix d’études courtes comme longues en :

  • formation initiale sous statut scolaire ;
  • formation initiale par apprentissage.

Pour en savoir plus sur :

4) Quelles sont les étapes du projet d’orientation et d’affectation en classe de 3e ?

Un planning en plusieurs étapes pour vous aider à anticiper le projet d’orientation.

1re étape : réfléchir au projet d’orientation

D’octobre à décembre, votre enfant et vous-même pouvez commencer à :

  • vous informer sur les différentes voies (générale ou technologique, professionnelles, enseignement adapté, enseignement agricole) ;
  • vous entretenir avec le professeur principal pour faire un point précis. Un psychologue de l’Éducation nationale pourra être associé à cet entretien. Cet entretien a pour objectif de faire le bilan du parcours de votre enfant et de ses possibilités de poursuite d’études. Ses centres d’intérêt et ses compétences extra scolaires pourront être prises en compte. Par exemple : il est membre d’une association, joueur au sein d’une équipe collective, aidant d’un parent en situation de handicap…

2e étape : indiquer les intentions d’orientation

Entre janvier et mars, vous devez vous connecter au « téléservice Orientation », ou renseigner la fiche de dialogue remise par le collège, pour exprimer les intentions d’orientation (seconde générale et technologique, seconde professionnelle, première année de CAP) de votre enfant.

3e étape : effectuer les demandes d’orientation et d’affectation

En mai, vous devez indiquer les choix définitifs d’orientation pour votre enfant en vous connectant au « téléservice Orientation » ou en renseignant la fiche de dialogue remise par le collège.

En mai également, vous devez formuler des choix de formation et d’établissements en vous connectant au « téléservice Affectation » ou en renseignant le dossier papier de demande d’affectation. Le téléservice Affectation vous permet de consulter les offres de formation pour chacun des établissements.

4e étape : prendre connaissance de la décision d’orientation

En juin, à l’issue du 3e conseil de classe, l’équipe pédagogique formule une proposition d’orientation en fonction des vœux que vous avez exprimés et des résultats de votre enfant. Celle-ci est validée par le chef d’établissement si elle correspond à votre demande et devient donc une décision d’orientation. Dans le cas contraire, vous participerez à un entretien avec le chef d’établissement et votre enfant.

À noter : ne pas confondre décision d’orientation et affectation. La décision d’affectation précise que votre enfant est accepté dans un établissement.

5e étape : prendre connaissance de la notification d’affectation et inscrire votre enfant

Fin juin-début juillet :

  • consultez la notification d’affection sur le « téléservice Affectation » ;
  • vous pouvez également la demander auprès de l’établissement où est scolarisé votre enfant. Cette notification précise la formation et le lycée où votre enfant poursuivra sa scolarité.

À réception, inscrivez votre enfant dans le lycée indiqué.

Pour en savoir plus sur la démarche d’inscription au lycée, la procédure d'affectation, les conditions d'admission, les modalités d'inscription, consultez le site du ministère chargé de l’Éducation nationale.

Ayez le réflexe !

Tout changement d'établissement nécessite de s'assurer le plus tôt possible de la compatibilité des vœux d'inscription avec la situation de handicap de votre enfant : accessibilité des locaux et de la formation, conditions de transport... 

Il est recommandé de se rendre sur place et de rencontrer l'équipe éducative. Un travail d'anticipation permettra de faciliter si besoin la mise en accessibilité du futur lycée de votre enfant. 

5) Quelles sont les informations et procédures en faveur des élèves en situation de handicap à connaître ?

Comme pour tout élève en classe de 3e, l’orientation des élèves en situation de handicap relève de la procédure d’orientation et d’affectation

Par la suite, les vœux de l’élève en situation de handicap sont traités par la commission d’affectation prioritaire.

  • Si votre enfant est scolarisé en Ulis collège et désire poursuivre sa scolarité en Ulis lycée, il doit solliciter son enseignant référent et le médecin désigné par la CDAPH afin de s’assurer que son choix se fait bien en fonction de la formation présente et non exclusivement en fonction de l’existence d’un dispositif inclusif.
  • Si votre enfant est porteur d'une maladie grave bénéficiant ou non d'un projet d'accueil individualisé (PAI), sa situation va être examinée par une commission médicale placée sous la responsabilité du médecin conseiller technique auprès du directeur de l'académie.
  • Si votre enfant formule une demande de dérogation au secteur géographique et qu’il a une reconnaissance officielle de sa situation de handicap, il peut bénéficier d’une priorité. Une priorité peut aussi lui être attribuée s’il nécessite une prise en charge médicale particulière à proximité de l’établissement demandé.
  • S’il est fait mention d’un établissement dans le PPS de votre enfant, il y est prioritairement affecté.

En fonction de sa situation de handicap, votre enfant peut bénéficier de différentes mesures de compensation du handicap. 

Que votre enfant soit scolarisé dans un établissement de l’Éducation nationale ou de l’enseignement agricole, public ou privé sous contrat, les aides accordées (matériel adapté, aide humaine…) découlent des notifications de la maison départementale des personnes handicapées (MDPH) sur décision de la commission des droits et de l’autonomie des personnes handicapées (CDAPH). 

S'il bénéficie d’un PPS ou d’un PAI ou d’un PAP, il peut aussi bénéficier d'aménagements d’épreuves pour ses examens.

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